1. Découvrir les dossiers sur Chef Invest

Un aperçu de notre sélection de dossier est disponible directement sur Chef Invest. Découvrez le parcours et le projet des chefs que notre équipe a sélectionné pour vous. Chaque année une dizaine de projets seront présentés.

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2. S'inscrire sur Sowefund.com

Pour accéder aux dossiers complets des Chefs en financement, vous devez créer un compte sur sowefund.com, plateforme qui opère l'ensemble des opérations de Chef Invest.
En cliquant sur s'inscrire (en haut à droite) ou ici, vous allez donc être redirigé sur la plateforme sowefund.com.

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3. Remplir son dossier Investisseur

L'investissement au capital de société est une activité réglementée, c'est la raison pour laquelle nous nous appuyons sur l'agrément de Conseiller en Investissement Participatif de Sowefund. Dans ce cadre pour avoir accès à l'ensemble des informations liées aux projets d'investissement de Chefs, vous aurez à remplir un dossier d'investissement. Pour en savoir plus, accédez à nos guides.

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4. Choisissez votre Projet

Une fois votre dossier investisseur complété et validé, parcourez librement les dossiers complets de nos projet Chef Invest en recherche de financement. Vous devrez définir votre montant en fonction de vos moyens, dans la limite du nombre de souscripteurs autorisés et des conditions spécifiques indiquées pour chaque opération.

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5. Investissez

Vous êtes sur le point d'être actionnaire ! Grâce à notre système de paiement assuré par notre partenaire Lemonway (établissement de paiement agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution), votre investissement est enregistré et sécurisé en quelques minutes. Une fois la campagne clôturée, il ne vous restera plus qu’à signer électroniquement les documents de souscription pour devenir officiellement co-propriétaire de l’entreprise.

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6. Suivez votre investissement

Une fois actionnaire, bénéficiez de tous les outils proposés par Sowefund pour suivre l’évolution de votre investissement. Nos équipes font le maximum afin de vous fournir toutes les informations nécessaires pendant toute la durée de votre investissement.Restez informé, via votre portfolio. Vous recevrez également dans votre boite mail des nouvelles de vos projets préférés, à côté des nouvelles opportunités d’investissement que nous vous proposerons

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7. Revendez

Si l'entreprise est un succès, votre sortie de la société peut avoir lieu lors du rachat des actions par les fondateurs ou l’entrée d'un nouvel investisseur. À ce moment, vous serez informé de votre retour sur investissement et pourrez récupérer votre plus-value éventuelle.

Nous vous rappelons que l’investissement au capital d'entreprises présente des risques parmi lesquels : la perte partielle ou totale du capital investi, l’absence de liquidité ainsi que des risques spécifiques à l’activité du projet.

Nous vous conseillons d'inscrire vos investissements dans une démarche de constitution d’un portefeuille diversifié.

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Conditions financières

Our Prices
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Frais Investissement Holding

Ticket minimum 100€
de 1,5 à 3 % de frais d'entrée
19,5% de frais de sortie
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Frais d'Investissement direct

Ticket minimum 1000€
de 5 à 6,5 % de frais d'entrée
0% de frais de sortie
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Guide Chef Invest

Our Prices

Avec Chef Invest nous offrons aux particuliers la possibilité d’acquérir des actions d’entreprises dans le secteur de la restauration. Cela permet à ces sociétés de renforcer leurs fonds propres et de débloquer les prêts bancaires nécessaires à leur création ou à leur croissance. En qualité d’actionnaire, vous êtes associé au projet et participez aux éventuels bénéfices résultant de l’activité de la société. En cas de pertes, vous ne serez engagé qu’à hauteur de votre investissement. 

Notre ambition est de vous donner la possibilité de soutenir la gastronomie française et d’entrer dans le cercle fermé de ceux qui écrivent les plus belles pages de notre histoire. Avec le concours de Côme de Chérisey (Président de Gault & Millau de 2011 à 2019) et de son réseau d’influence nous avons accès en avant-première aux chefs et aux projets les plus prometteurs. 

C’est dans les premières années de la vie d’une entreprise que l’essentiel de sa valeur se crée. Investir en phase d’amorçage, est à la fois l’action la plus utile pour l’entreprise et potentiellement la plus profitable pour vous, mais aussi la plus risquée. Le profil rendement/risque de l’investissement doit être évalué par vous pour chaque entreprise. 

Avec Chef Invest nous vous proposons d’investir dans des Chefs (d’entreprise) et pas simplement dans des restaurants. L’investissement dans les entreprises sur Chef Invest est réalisé selon des termes différents que ceux habituellement observés chez les startups par exemple. En effet, la restauration étant une activité traditionnelle nous avons souhaité mettre en place des conditions d’investissement encadrées et sur une horizon de temps déterminé à l’avance.

LES CHEFS

Quels types de projets Chef Invest s’engage à vous proposer ? 

Les chefs sont des entrepreneurs. À ce titre, comme nous le faisons sur Sowefund avec les startups, nous serons amenés à vous proposer des opportunités de typologies et de maturités différentes. 

Les premiers restaurants : menés par des chefs ayant fait leurs classes auprès des plus grands chefs français ou étrangers. Nous accompagnons ces chefs dans l’ouverture de leur premier restaurant gastronomique/bistronomique après qu’ils aient trouvé leur fonds de commerce et défini leur concept. Ces entrepreneurs auront donc déjà monté un dossier, obtenu un premier financement bancaire, identifié leur fonds de commerce et débuté leur activité. Leur activité étant au démarrage nous investissons des sommes inférieures à 50 000€ afin qu’ils puissent investir et déployer librement leur stratégie de développement.  

Les projets de développement : menés par des chefs possédant déjà un ou plusieurs restaurants et désirant se développer par différents moyens : 

  • Duplication du concept dans une nouvelle ville ; 
  • Déclinaison du concept sur une nouvelle gamme de prix : du gastronomique au bistronomique ; 
  • Ouverture d’une chambre d'hôtes ; 
  • Création d’un bar à vin à côté du restaurant ; 
  • Ouverture d’une boutique d’épicerie fine. 

Dans ce cas la nous investissons dans le projet d’un chef déjà bien établi, ayant connu un succès tant critique que financier et désirant capitaliser sur cette légitimité pour développer sa marque personnelle. Les besoins de financement sur ces projets pourront être de 100k€ à 400k€ et viendront en complément d’un prêt bancaire.

Les grandes enseignes : il s’agit là de projets matures et donc bien installés dans le paysage de l'hôtellerie et de la restauration. Par exemple des établissements affiliés aux chaînes Relais & Châteaux, ou les Collectionneurs, dont le propriétaire est un chef.

Les nouveaux concepts de restauration : le secteur est en mutation constante et de nombreux concepts voient le jour afin de toujours proposer une expérience différenciante aux consommateurs. Que cela soit dans de la restauration événementielle, les traiteurs ou encore des lieux comme les food courts, les initiatives se multiplient. Ces projets, portés par des chefs ou bien des entrepreneurs plus “classiques” mais qui travaillent de près avec des chefs, ont souvent besoin d’apports en capital afin de financer leur création ou leur déploiement.  

À quel type de retour sur investissement doit-on s’attendre en investissant sur Chef Invest ? 

Avec Chef Invest nous vous proposons d’investir dans des Chefs (d’entreprise) et pas simplement dans des restaurants. 

L’investissement dans les entreprises sur Chef Invest est réalisé selon des termes différents que ceux habituellement observés chez les startups par exemple. En effet, la restauration étant une activité plus traditionnelle nous avons souhaité mettre en place une rentabilité encadrée et sur une horizon de temps déterminé à l’avance. 

Dans chacun des pactes que nous négocions avec les entreprises sur Chef Invest, nous intégrons des clauses encadrant la liquidité de l’investissement sous la forme d’une promesse de vente et d’acquisition

À compter de la date de signature du pacte d’actionnaires, chaque Investisseur s'engage irrévocablement, à céder au groupe fondateur, si la promesse est levée, la propriété de la totalité de ses Titres de la société. Si la promesse de vente Investisseur est levée, la cession des actions de chaque investisseur sera réalisée selon un prix déterminé par une formule clairement définie dans le pacte d’actionnaires. Le prix de rachat des parts est déterminé annuellement (sur une durée de 4 ans) en prenant en compte la plus haute des valeurs entre un multiple de chiffre d’affaires (1x le CA) et un multiple de la dernière valorisation (compris entre 1,2 et 1,5). 

Ce mécanisme permet à l’entrepreneur de reprendre la main sur son capital quand il le souhaite et permet aux investisseurs de bénéficier d’un retour sur investissement connu et à un horizon donné. 

Si à N+4 la promesse de vente investisseur n’a pas été levée par le fondateur alors rentre en compte la clause de Liquidité qui engage les Fondateurs à faire leurs meilleurs efforts afin d’assurer la liquidité des Investisseurs.

Cette clause stipule que si la promesse de vente n’a pas été levée, alors à N+5 et à la demande des Investisseurs, les associés confieront conjointement un mandat à un agent indépendant de leur choix avec la mission de rechercher un acquéreur pour la totalité des titres de la société.

Dans l’hypothèse où l’Offre trouvée ne serait pas acceptée par les Investisseurs, chacun des Fondateurs s’engage à compter de N+6 à acquérir personnellement, ou à faire acquérir par toute entité qu’il désignerait, auprès des investisseurs qui l’acceptent, la propriété de la totalité de titres de la société en leur possession, selon un prix déterminé par une formule clairement définie dans le pacte d’actionnaires. 

La valorisation qui permettra de définir le prix de cession lors de l’exercice de la promesse d’acquisition sera définie en prenant en compte la plus haute des valeurs entre un multiple de chiffre d’affaires et un multiple de la dernière valorisation. 

Le schéma de retour sur investissement présenté ci-dessus est un cadre général et pourra être aménagé en fonction de la situation de chaque entreprise. 

Comment dénichez-vous les chefs ? 

Les opportunités d’investissements sont principalement sourcées par Côme de Cherisey ou Sowefund.  

Attaché aux secteurs de la presse et de la gastronomie depuis toujours, Côme de Chérisey est l'ancien président et directeur de la rédaction de Gault & Millau. À la tête du fameux guide jaune de 2011 à 2019, mais aussi du magazine et du service de consulting qu’il a  initié pour la marque, le chef d’entreprise s’est lancé dans un renouvellement total de l’entreprise. Il a notamment développé le guide gastronomique à l’international, en déployant la marque dans 17 nouveaux pays. Il a renoué avec les valeurs des fondateurs en revendiquant fortement son indépendance face aux chefs, mais aussi son implication dans le développement de la jeune cuisine française. 

Il a créé la Dotation pour les jeunes talents qui a permis, en 5 ans, à plus de 65 jeunes chefs d'ouvrir leur premier restaurant : plus de la moitié a décroché des étoiles et ouvert un second établissement. 

Passé par Sciences Po, Côme de Chérisey a, au cours de sa carrière, participé à la création du city guide Zurban, du Guide des États-Majors de Grandes Entreprises, du magazine life-style Newzy. 

FONDS DE COMMERCE ET VALORISATION

En fonction de la nature et de la maturité des dossiers, différentes méthodes de valorisation pourront être mobilisées. En matière de restauration classique les méthodes de valorisation de fonds de commerce (par le chiffre d’affaires ou l’EBE) pourront être mobilisées. Pour les projets plus matures et/ou avec une vocation entrepreneuriale plus prégnante les méthodes d’évaluation plus orientées startups pourront être utilisées.

C’est quoi un fonds de commerce ?

Selon la jurisprudence, un fonds de commerce correspond à l’ensemble des biens corporels (matériel, marchandises, agencement, véhicules…) et des biens incorporels (clientèle, droit au bail, marques, licences, autorisation administrative…) affectés à l’exploitation d’une activité commerciale ou industrielle. Ils sont souvent inséparables, et en constituent la valeur.

En revanche, aucun texte de loi ne définit clairement la notion de fonds de commerce. Le Code du Commerce ne prévoit pas, non plus, de réglementation sur le sujet.

L’acquéreur d’un fonds de commerce peut acheter la société en « nom propre » ou par l’intermédiaire d’une société qu’il créera à cet effet. Dans le cadre de l’achat d’un fonds de commerce, le vendeur et l’acheteur ont l’obligation de suivre une procédure toute tracée. En outre, lorsque les discussions sont entamées avec le cédant, il est plus que recommandé de diagnostiquer le fonds de commerce afin de s’assurer qu’il correspond aux projets de l’acheteur, et en déceler les avantages et les défis. Ce diagnostic s’étend à la zone dans laquelle se trouve le commerce, la concurrence et au potentiel du marché.

Comment valorise-t-on un fonds de commerce ?

Le terme fonds de commerce désigne la valeur monétaire d’une entreprise. Il s’agit d’estimer son prix pour permettre une cession à un potentiel repreneur. Ce calcul n’est ni facile ni anodin. En effet, un mauvais jugement est susceptible d’avoir de réelles répercussions tant pour le cédant que pour le repreneur. Il est courant que le dirigeant surévalue sa société en raison de la rentabilité potentielle que pourrait apporter la personne qui la reprend. C’est une erreur, car un investissement trop coûteux est un facteur qui dissuade les candidats à la reprise, et qui peuvent se transformer en risques financiers dans le cas où l’entreprise rapporterait moins que prévu. 

L’évaluation du fonds de commerce se fait donc sur la base des possessions de l’entreprise, de ses frais, mais aussi de facteurs moins facilement chiffrables tels que l’emplacement géographique, l’importance de la base client existante, etc. Pour un restaurant, le départ d’un chef étoilé ferait par exemple baisser la rentabilité.

La difficulté d’évaluer un fonds de commerce tient à sa nature propre, on dit qu’il constitue « une universalité distincte d’éléments tant corporels qu’incorporels ». Ainsi son évaluation ne va pas seulement consister à additionner la valeur de tous ces éléments, mais il faudra aussi prendre en compte la valeur qu’il représente, sa capacité bénéficiaire future, c’est à dire dans quelle mesure les anciens clients continueront à fréquenter ce même emplacement. De plus, selon le secteur, le chiffre d’affaires sera plus ou moins facile à calculer.

D’autres critères devront parfois être pris en compte, d’où parfois la nécessité de s’entourer de certains professionnels. En effet cette opération d’évaluation est complexe, ils devront prendre en compte un certain nombre d’éléments : nature du fonds de commerce, emplacement, durée du bail, montant du loyer, bénéfices passés, perspective de développement, fidélité de clientèle, etc.

Différentes méthodes de valorisation ?

Il existe de nombreuses façons de calculer la valeur d'une entreprise. La première consiste à utiliser un barème communiqué par l’administration fiscale, que l’on multiplie par le chiffre d’affaires TTC de l’entreprise en question. Cette méthode peut être complétée par une méthode basée sur l’utilisation de la moyenne des excédents bruts d’exploitation (EBE) pondérés avec des facteurs dits incorporels.

Méthode des barèmes (par le chiffre d’affaires)

La méthode des barèmes professionnels repose sur l’utilisation d’un barème propre à chaque activité qu’il convient ensuite d’appliquer au chiffre d’affaires moyen du commerce étudié. L’administration fiscale a semble-t-il proposé un barème de référence afin de déterminer la valeur des fonds de commerces dont l’existence est aujourd’hui remise en cause. 

Bien qu’il n’existe aucun barème officiel à ce jour, la Cour de cassation, 3e civ, 27 avril 2017, n°16-11.307, conseille de se reporter aux usages qui sont « précisés » dans différents ouvrages de référence. Ils présentent en général une fourchette dont l’écart est plus ou moins important. Nous en mentionnerons deux :

  • « La cote annuelle des valeurs vénales immobilières et foncières », des Editions CALLON,  propose un barème d’évaluation en distinguant les grandes, moyennes et petites villes ;
  • « Evaluation », des Editions Francis LEFEBVRE conseille un barème d’évaluation en fonction des domaines d’activité.

Une fois la fourchette proposée par les barèmes, le choix du pourcentage à appliquer est ensuite laissé à la libre appréciation de l’expert. En règle générale, il est d’usage de retenir un barème bas pour des fonds dont la situation est mauvaise telle qu’une rue avec très peu de passage ou lorsque les locaux sont en très mauvais état.

Exemple de barème en fonction de la qualité et de la localisation du restaurant. 

Quelques remarques sur l’application de cette méthode :

Utiliser le chiffre d’affaires TTC ;

Les principaux critères de pondération utilisés pour ajuster ce barème peuvent être :

  • L’emplacement géographique ;
  • Les caractéristiques du local ;
  • Les droits et obligations des parties au bail, ainsi que sa durée restant à courir ;
  • L’état du fonds et les éventuels travaux à prévoir ;
  • La masse salariale, la qualité de l’équipe en place ;
  • La clientèle ;
  • La conjoncture économique.

Méthode de la rentabilité (par l’EBE)

Selon l’INSEE nous pouvons retenir la définition suivante : « L'excédent brut d'exploitation est le solde du compte d'exploitation, pour les sociétés. Il est égal à la valeur ajoutée, diminuée de la rémunération des salariés, des autres impôts sur la production (voir impôts sur la production et les importations) et augmentée des subventions d'exploitation. »

L’EBE fait partie des Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG) dont le calcul est le suivant :

Excédent brut d’exploitation (EBE) = Chiffre d’affaires – Achats consommés – Consommation en provenance de tiers + Subventions d’exploitation – Charges de personnel – Impôts et taxes


La méthode de l’EBE part du principe que la valeur d’un fonds dépend de la rentabilité dégagée par l’entreprise grâce à sa production. Ici, les produits et charges exceptionnelles, les amortissements ainsi que le type de financement de l’entreprise ne sont pas pris en considération dans le calcul. L’EBE prend cependant en compte la marge pratiquée, les charges de la société, les frais du personnel… De ce fait, il permet de mettre en avant la richesse dégagée par l’entreprise ainsi que sa véritable performance économique.

Un EBE négatif peut ainsi alerter quant à la mauvaise santé financière d’une entreprise. À noter que, dans le cadre de cette méthode, plusieurs auteurs soulignent la nécessité de ne pas prendre en considération la rémunération du dirigeant qui est un élément non conservé lors de la vente d’un fonds de commerce. Cette rémunération est en effet liée à la stratégie financière personnelle et peut impacter de façon positive ou négative la réalité économique de l’exploitation. Une bonne connaissance financière des différents éléments comptables de l’entreprise est indispensable à son évaluation.

Il est ensuite préconisé d’utiliser un coefficient suivant la qualité de l’exploitation (en fonction du taux de marge et du volume du chiffre d’affaires). Les usages préconisent de comparer le niveau d’EBE de la société par rapport au chiffre d’affaires afin d’avoir une quote-part de la véritable rentabilité du fonds de commerce. Une fois de plus, les ouvrages proposent des coefficients différents avec pour certains un coefficient compris entre 3 et 4 (jusqu’à 5 pour les enseignes) et pour d’autres un coefficient compris entre 3 et 8 (voir 10).

Généralement, le coefficient est plus faible pour les « fonds de travail » car la valeur est normalement liée à la personne de l’exploitant et plus élevé dans le cadre de « fonds de capitaux ». Enfin, les coefficients les plus élevés sont réservés aux marques et enseignes nationales dans des secteurs captifs, des adresses recherchées...

La méthode par l’EBE permet de prendre en compte l’activité et la rentabilité réelle de l’entreprise. Cependant, le choix des coefficients à appliquer est une nouvelle fois laissé à la libre appréciation des experts sans pour autant prendre en considération le type d’activité.

Comment valorise-t-on les restaurants chez Chef Invest ? 

Nous savons que chaque projet est unique et nous serons amenés à proposer un large choix de sociétés comportant chacune ses spécificités. L’analyse réalisée préalablement sur chacun des dossiers nous permettra d’avoir une compréhension approfondie des aspects business, marché et ressources humaines. À partir de là, nous mobilisons les méthodes de valorisation les plus adéquates compte tenu des caractéristiques intrinsèques de chaque dossier. En la matière, notre priorité est d’obtenir les conditions financières les plus justes afin de maximiser la réussite du projet. Nous fournissons systématiquement des explications sur ces sujets sur les pages projets Chef Invest sur Sowefund.

Dans quel actif investissons-nous ?

Le marché de la gastronomie est un marché fait de femmes et d’hommes ayant accumulé au fil du temps une certaine crédibilité auprès d’experts et du public. 

Les investissements que nous vous proposons sur Chef Invest sont des investissements dans des chefs plus que dans des restaurants. Les trajectoires des chefs sont multiples mais soulignent toutes les caractéristiques personnelles de ces derniers, l’un des objectifs des chefs étant évidemment d’augmenter au maximum leur clientèle. 

Débutant comme “simples chefs” à la tête d’un restaurant, les chefs deviennent néanmoins rapidement de véritables chefs d’entreprise accordant par la même occasion une place centrale à la rentabilité de leur activité.

Généralement les axes de diversification et les success stories se déclinent autour des axes de développement suivants :

  • Duplication de concept dans d’autres villes ou à l’étranger ;
  • Déclinaison de concept sur des gammes de prix différentes pour adresser différents marchés ;
  • Ouverture de chambre d’hôtes ;
  • Signature de plats cuisinés vendus en grande surface ;
  • Partenariats évènementiels ;
  • Ouverture d’épiceries fines ou de cave à vin ;
  • Développement de franchises ;
  • Publication de livres de recettes ;
  • Activités de conseil.

Quelques exemples :

  • Guy Savoy a ouvert des restaurants à Las Vegas et Singapour ;
  • Yannick Alléno supervise les cartes de l'hôtel Cheval Blanc à Courchevel, du Royal Mansour de Marrakech, des trois restaurants du One&Only the Palm de Dubaï ;
  • Georges Blanc, en Bourgogne, réaliserait 40 % de son chiffre ' affaires dans son épicerie ;
  • Stéphane Pitré (1 étoile à Paris) a ouvert un bar à vin et tapas à côté de son restaurant gastronomique ;
  • Alexandre Mazzia a un bistro à Aix-en-Provence et un food truck à Marseille en plus de son restaurant 2 étoiles à Marseille.

De quels dispositifs de défiscalisation puis-je bénéficier en investissant dans un dossier Chef Invest ?  

Les clauses présentes dans les pactes d’actionnaires des dossiers sur Chef Invest encadrent de manière précise les termes et conditions liées à l’investissement. De ce fait, les dispositifs de défiscalisation sur l’impôt sur le revenu ne sont pas mobilisables. 

Cela dit, il est possible d’investir dans les sociétés présentées sur Chef Invest par le biais d’un compte PEA ou PEA-PME afin de bénéficier de réduction d’impôt sur les plus values à la sortie. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter ce guide dédié.

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